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Considérée comme l’équivalent des Champs-Élysées parisiens, La place est dominée par la statue équestre de saint Venceslas. On ne peut pas dire qu’elle soit particulièrement agréable puisqu’elle n’est pas piétonne et se ressemble davantage à une grande avenue qu’à une véritable place avec ses 720 m de long pour 60 m de large.
Cœur de la vie moderne, la place a joué un rôle primordial dans l’histoire moderne du pays où plusieurs faits marquants se sont produits : la déclaration de la Première République tchécoslovaque en 1918, le face-à-face avec les chars soviétiques en 1968 et les déterminantes manifestations de la Révolution de velours qui évinça le régime communiste en 1989.
Le monument le plus célèbre de la place est le Musée National, un bâtiment qui a été terminé en 1890.
Il se trouve un lieu situé en haut de la place Venceslas, un peu en contre bas de la statue de Saint-Venceslas sur son cheval ; c’est le mémorial dédié à Jan Palach qui est l’un des grands symboles tchèques de la résistance au communisme et à l’occupation soviétique ; par son geste désespéré, son immolation par le feu le 16 janvier 1969 en plein après-midi place Venceslas, deux autres étudiants l’imiteront la même année, Jan Zajíc en février et Evžen Plocek en avril.
| Photos : Jean–François Collins |
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