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Coordonnées : 43° 50′ 21.87″ N 4° 20′ 33.04″ E
Ce cimetière protestant est privé, sa superficie de plus de 6 hectares est un espace funéraire religieux de la ville, le plus ancien de France, il comporte près de 6 000 sépultures dans un espace arboré, il se situe au 17 bis, avenue du Pasteur Paul Brunel, anciennement la route d’Alès.
Ce n’est qu’en 1782 qu’a lieu la première inhumation après l’autorisation accordée par le roi Louis XVI en 1776, dans des parcelles de vigne et d’oliviers en dehors de la cité aux sujets non catholiques.
Ce cimetière restera privé, après un différend gagné en 1910 devant le Conseil d’État grâce à l’habileté des juristes protestants nîmois.
En 2001 Il est inscrit aux monuments historiques.
Il renferme la statue tombale de l’Immortalité, la dernière sculpture de Pradier. Haute de deux mètres, sculptée au début du XIXe siècle. La statue est classée à titre objet au titre des monuments historiques depuis le 20 décembre 1911.
Le 3 octobre 1988, le cimetière est en partie dévasté par le débordement du Cadereau, un cours d’eaux généralement à sec, drainant l’eau des garrigues, une portion du mur sur l’avenue du Pasteur Paul Brunel s’abat, au sud une brèche s’ouvre sur le mur canalisant le Cadereau d’où des cadavres sont emportés par le torrent.
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![]() Le poète Antoine BIGOT (1825-1897), refusa en 1854 d’intégrer l’association littéraire fondée par l’écrivain Frédéric Mistral, par désir d’indépendance et parce qu’il voulait chanter sa ville de Nîmes dans son propre langage, la langue la plus populaire de la ville. On lui doit un grand nombre de recueils de poèmes, populaire en Languedoc. |
La sacristie du Désert évoque l’endroit où les Pasteurs revêtaient leur robe avant d’aller présider un culte interdit au Serre du Diable, proche du futur cimetière ce qui explique sans doute le choix de son édification en cet endroit.
Photos : Jean–François Collins. |
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