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La tour Magne est un monument gallo-romain, le plus imposant vestige de la très longue enceinte romaine de Nîmes qui comportait 80 tours de ce type, elle domine les jardins de la Fontaine sur le mont Cavalier.
Vers 400 ans av. J.-C., un premier monument constituait déjà un repère visible de loin. Cette première tour haute de 18 mètres environ avec une plate-forme dallée à son sommet, réalisée en pierres sèches par le peuple gaulois des Volques arécomiques (peuples gaulois de la Gaule narbonnaise).
Sous le règne de l’empereur Auguste, la tour Magne est profondément remaniée, avec une hauteur de 36 mètres de haut, de forme octogonale régulière, elle se composait de trois niveaux édifiés en retrait l’un sur l’autre au-dessus d’un soubassement. La tour ne mesure plus aujourd’hui que 32,50 mètres.
Visible de très loin, elle signalait aux voyageurs qui empruntaient la Via Domitia, la puissance de Nîmes.
En 1601, François Traucat, jardinier nîmois, obtient du roi Henri IV l’autorisation de fouiller la tour, convaincu par l’une des prédictions de Nostradamus qu’il y découvrirait un trésor gaulois. Après avoir dépensé pas mal d’argent et retourner beaucoup de terre, il dut abandonner son projet, c’est à cette occasion que la tour a été vidée dans la partie basse du monument.
De son sommet, la vue sur Nîmes est remarquable.
| Photos : Jean–François Collins. |
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