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La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor est une cathédrale catholique romaine
Dédiée à Castor d’Apt, elle est le siège épiscopal du diocèse de Nîmes, Uzès et Alès.
Elle est à l’image de l’importance de la vie religieuse nîmoise depuis des siècles.
Depuis 2022, un programme de restauration de la cathédrale est engagé,
piloté par la direction régionale des affaires culturelles,
le chantier devrait être achevé en mars 2024.
La cathédrale a connu trois états successifs.
Une cathédrale romane, construite à l’endroit d’édifices plus anciens (notamment de la période romaine), elle fut consacrée en 1096 par le pape Urbain II, mais bien avant cela, il y avait probablement à son emplacement un temple gallo-romain.
Au cours des guerres de religion, Notre-Dame-et-Saint-Castor fut fortement endommagée à deux reprises par les Réformés, en 1567 et 1621. L’un des deux clochers de sa façade dite « tour du Trésor », au sud, fut d’ailleurs détruit. La dernière reconstitution date de 1646. Une importante restructuration intérieure a eu lieu ensuite entre 1877 et 1882 sous le talent d’Henri Antoine Révoil, célèbre architecte des monuments historiques dans la région méditerranéenne, il habilla l’intérieur de la cathédrale classique en style romano-byzantin.
La cathédrale a été consacrée basilique mineure le 27 octobre 1882 et a été classée au titre des monuments historiques en 1906.
L’orgue de la cathédrale est construit à partir de 1643 par Gaspard et André Eustache, à la demande de l’évêque de Nîmes.
Pendant le xixe siècle, l’instrument est l’objet de nombreuses réfections
En 1974, le facteur d’orgues Alfred Kern de Strasbourg est chargé de la restauration de l’orgue.
Le buffet de l’instrument est classé « monument historique » en 1968.
Il est possible de visiter gratuitement la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor durant toute l’année. Pour ceux qui se déplacent en voiture, le parking de la Coupole n’est qu’à quelques minutes à pied.
| Photos : Jean–François Collins. |
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