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Jeudi 29 novembre 2012

Belvédère du Maïdo

Carte : IGN Top25 n° 4401 RT, IGN Top25 n° 4402 RT
Coordonnées GPS parking, longitude : 55°23’11.56 » E – Latitude : 21°04’17.73 » S

Aujourd’hui le réveil sonne de très bonnes heures. Il nous faut en effet être au belvédère du Maïdo dès le lever du jour pour nous donner une chance de profiter d’un panorama exceptionnel. Et si la météo est clémente, nous poursuivrons sans doute vers Mafate.

Lieu très apprécié des Réunionnais, le Maïdo est un sommet montagneux culminant à 2 203 m sur la commune de Saint-Paul. La route qui y conduit est belle et traverse une magnifique forêt de Tamarins. Le paysage est changeant au fur et à mesure que l’on s’élève. Sur les derniers kilomètres, la végétation devient aride et sèche.

Nous voilà au parking. Comme il est encore tôt les places ne manquent pas. Mais le fond de l’air est frisquet. Quelques enjambées donnent accès au belvédère. Déception, les nuages colonisent les remparts ; en contrebas le cirque de Mafate est invisible.

Pourtant, une petite heure plus tard les nuages se dissipent, une grande fenêtre s’ouvre sur une merveille de la nature : 1 000 mètres plus bas, le cirque de Mafate et ses îlets habités s’étalent à perte de vue.

Le site naturel du Maïdo constitue le cœur du neuvième Parc National français ; il est également inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Coupé du monde, car sans accès routier, seuls des sentiers ou l’hélicoptère en permettent l’approche, ce qui ne l’empêche pas d’être fréquenté par des milliers de touristes chaque année.

Des espaces naturels équipés pour le pique-nique, des sentiers de randonnées balisés, des paysages à couper le souffle, également un panorama sur la côte ouest depuis Saint-Paul jusqu’au port… Bref un lieu vraiment incontournable.

Conseil : il est préférable d’arriver au lever du soleil, avant la montée des nuages.

Après avoir rassasié nos yeux et compte tenu du beau temps qui se lève, décision est prise de partir pour Roche Plate (Mafate).
Avant cela, un autre point de stationnement
( longitude : 55°23’06.88 » E – Latitude : 21°04’09.18 » S )
accueille nos voitures, pour être plus près du départ du sentier qui serpente vers Roche Plate.

Nous voilà donc partis, avec avitaillement et équipements, sur la piste qui conduit à Ti Col et la Brèche.
Descente longue qui ne présente que bien peu de portions plates pour reposer des genoux soumis à rude épreuve. Il arrive que le sentier, très étroit, borde d’imposants précipices ; la descente est vertigineuse.

Le parcours est jalonné d’inscriptions sur des rochers indiquant le pourcentage de trajet déjà effectué (25, 50 ou 75 %).
Vers la mi-journée, une halte Ti Col est la bienvenue. Les provisions de bouche sont englouties et nos jambes peuvent se détendre un peu.

Mais voilà, au moment de repartir les nuages font leur apparition et il est évident que cela ne présage rien de bon. Nous prenons à regret la sage décision de faire demi-tour pour ne pas rester bloqués.

La remontée se révèle éprouvante, des nuages denses commencent à nous envelopper, une fine bruine vient tremper nos k-way. La pente est raide, et c’est avec soulagement que nous atteignons la roche marquée « 25 % » ; mais ce dernier quart de parcours n’est pas le plus facile, le sentier s’élève rapidement avec à la clef une belle série d’épingles agrémentées de quelques roches qu’il faut escalader. On n’en voit pas la fin. La fatigue commence à se faire vraiment sentir, et pourtant pas question de trop ralentir, car nous ne voulons pas être piégés par ce brouillard qui se fait de plus en plus dense. Nous avons maintenant le souffle court, en transpiration et imprégné par l’humidité ambiante.

Enfin le sommet de la falaise ! Mais la vigilance et la tension restent de mise, car c’est avec une visibilité est de moins de deux mètres qu’il nous faut retrouver les voitures. Heureusement, un balisage rapproché à la peinture blanche devient notre fil d’Ariane.

Vers le milieu de l’après-midi, nous foulons le goudron du parking. Sur le chemin du retour vers Saint-Gilles-les-Bains nous avons tout loisir à nous laisser aller à admirer cette merveilleuse route forestière noyée sous les tamarins.

Le site du Maïdo est certes d’une incomparable majesté, d’une exceptionnelle beauté, mais… il se mérite !

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