La Corse 4

 

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 Jeudi 16 septembre

Propriano – Bonifacio : 63 km

Ce matin, en quittant l’hôtel nous prenons la direction de Campomoro. Petit port situé à l’extrême sud de la côte sur le golfe de Valinco.
On y accède par la D121 en partant de Propriano vers Sartène, superbe route en corniche où l’on peut admirer les eaux limpides du golfe. Au passage on ne peut s’empêcher de regarder la superbe plage de Portigliolo avec son sable fin s’étendant sur près de 4 km.

Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons au petit village de Belvédère, comme son nom l’indique, il offre une belle vue sur le golfe.
Nous continuons sur une route étroite et sinueuse à travers le maquis. Elle semble aboutir nulle part, dépaysement assuré !
Enfin, Campomoro, un parking placé à l’entrée du village permet de laisser nos voitures.

Ce petit village de pêcheurs de 80 habitants à l’année est situé sur un site classé et protégé, endroit idéal pour passer des vacances calmes. Ici, pas de grandes constructions, une plage de sable fin, en pente douce jusqu’à la mer aux eaux turquoise qui fait le bonheur des estivants.
Mais ce matin, nous ne sommes pas là pour prendre un bain.

À l’extrémité du village, nous prenons le sentier qui monte en se frayant un passage au milieu de chênes verts, arbousiers et genévriers et qui  permet de gagner le sommet de la pointe de Campomoro où se dresse la tour génoise ; heureusement le temps est au beau et la température idéale pour ce genre de randonnée.
Tour imposante, la seule fortifiée de corse dotée d’un chemin de ronde. De sa plate-forme supérieure, nous pouvons admirer le superbe panorama du golfe de Valinco.

Lorsque nous rejoignons nos voitures, il est déjà 14 heures.
Sans perdre de temps, nous prenons la direction de Sartène distante de 23 kilomètres.

Trente minutes plus tard nous apercevons Sartène bâtie en amphithéâtre, dominant la vallée du Rizzanese de ses hautes maisons de granit gris, « la plus corse des villes corses » selon Prosper Mérimée. Une halte à son cimetière qui s’étage à flanc de colline, puis nous partons visiter la ville peuplée d’un peu plus de 3 000 habitants.

Ombragée de palmiers et d’ormes, la Place de la Libération (plus couramment désignée par son ancien nom de Place Porta), est le centre de la cité, avec son marché le samedi et ses cafés en font le lieu de rencontre des Sartenais.

La place est dominée par l’hôtel de ville, ancien palais des gouverneurs génois et par l’église Sainte-Marie où sont exposées la croix et la chaîne portées par le pénitent du Catenacciu.

Nous passons sous la voûte de l’hôtel de ville qui permet de pénétrer dans le quartier Santa Anna, de suite on découvre des maisons de granit desservies par des ruelles étroites et sombres, reliées entre elles par des voutes et escaliers.

Vers 17 heures, il est temps de partir pour Bonifacio, il nous faut plus d’une heure pour arriver à notre deuxième étape du soir.
En cours de route, une petite pause au col de Roccapina pour admirer le rocher du Lion, malheureusement le soleil étant de face nous empêche de prendre quelques clichés.

Bonifacio nous accueille vers 18 heures 30, nous laissons nos véhicules sur le petit parking situé à l’entrée du quai Jérôme Comparetti tout près de l’office du tourisme. Ici, tous les parkings sont payants et pas question d’aller jusqu’à l’hôtel en voiture pour y déposer nos valises, la circulation y est interdite.
Heureusement l’entrée se trouve à une centaine de mètres, une fois les formalités réglées, nous allons déplacer nos voitures sur un autre lieu de stationnement indiqué par l’établissement, une carte fournie par la réception nous évite le paiement.

Comme nous avons décidé de passer deux nuits dans ce magnifique lieu, notre sélection s’est portée sur un hôtel trois étoiles en bordure du port. Peut-être avons-nous fait le mauvais choix, car la prestation n’est pas au niveau d’un vrai 3 étoiles !
Dans les chambres, la moquette, qui n’est pas de première jeunesse est tachée, dans la salle de bain de nos amis, une serviette avec un magnifique trou. Seuls points positifs : sa situation, et dans un moindre mal le petit déjeuner.

Enfin, heureusement pour compenser il y a de bons petits restaurants le long du port, le repas du soir dans l’un deux nous fait oublier ce désagrément.

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