La Corse 3

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Mercredi 15 septembre

Ajaccio – Propriano : 70 km

L’arrivée à Ajaccio est prévue à 7 heures, mais il semble que l’entrée au port soit quelque peu retardée.
A 8 h 15, nous posons les pieds sur la terre corse ou plus exactement les pneumatiques de nos voitures.

Quittant la zone portuaire nous nous dirigeons vers la « Pointe de la Parata » en empruntant la D111, route en corniche qui débute en ville, elle longe de superbes plages de sable blanc et des criques.
Au bout de 12 km, un magnifique panorama s’offre à notre vue :
le golfe d’Ajaccio avec les îles Sanguinaires.

Là, un restaurant y est installé, nous en profitons pour prendre notre petit déjeuner avant d’emprunter le sentier qui nous mène jusqu’à la tour génoise, il nous faut une bonne demi-heure pour atteindre notre but. Mais point de regret, le spectacle vaut le déplacement.

Deux heures plus tard, nous quittons ce magnifique lieu pour Ajaccio.
Après avoir trouvé non sans difficulté un endroit pour se garer, nous voilà partis en direction de la vieille ville en empruntant le boulevard Pascal Rossini, d’où l’on peut admirer une vue splendide sur le golfe.

Ajaccio, capitale régionale est agréable à découvrir, elle possède le charme d’une petite ville méditerranéenne au patrimoine architectural riche et varié, proposant de nombreux lieux de visite culturelle, chargés de mémoire et d’histoire.

En début d’après-midi, départ pour le site archéologique de Filitosa.
Sur les vingt derniers kilomètres, la route est étroite, sinueuse et pleine de trous ! La prudence est de mise.

Le site de Filitosa découvert en 1946 est niché dans un paysage de maquis à fougères et d’oliviers, on y découvre l’histoire de la Corse depuis le néolithique jusqu’à l’époque romaine.
Sur la partie haute se trouvent les vestiges d’un village torréen, composé d’un monument central entouré de statues-menhirs.

Sur le bas, une petite plaine, où l’on découvre un magnifique olivier millénaire autour duquel sont alignées cinq statues menhirs reconstituées.
En quittant le site, il est possible de s’attarder au musée qui présente les objets découverts au cours des fouilles.

Après avoir passé plus de deux heures dans ces lieux, nous prenons la route en direction des villages de Calvese et Sollacaro par la D57.

Calvese, petit hameau rattaché à Sollacaro, où nous faisons halte pour visiter son église rurale Saint-Albert. En 2006, la toiture a été refaite, les peintures murales sont assez bien conservées.
Elle mérite le détour, dommage qu’elle ne soit pratiquement jamais évoquée dans les guides

Situé au-dessus de Calvese à 450 m d’altitude, le village Sollacaro domine la vallée du Taravo ; Alexandre Dumas y séjourna, ce qui lui inspira Les Frères corses.

Mais pour découvrir un lieu, le plus simple est souvent de s’adresser à une personne qui puisse vous renseigner, la chance nous sourit, nous trouvons sur notre chemin un habitant très sympathique qui nous conte la vie et l’histoire de son village.

Prenant congé de cet aimable narrateur, nous quittons Sollacaro par la D302, afin de rejoindre la N196. Passage à Olmeto avant de plonger vers Propriano qui sera notre première étape pour la nuit.

Propriano est une petite ville de 3 500 habitants, située au fond du golfe de Valinco avec un port très animé. Bordée par la mer et la montagne, elle offre un cadre magnifique, ses plages de sable fin en font un lieu très touristique.

Mais l’heure avançant, notre préoccupation du moment est de trouver l’hôtel. Grâce au GPS la localisation est aisée, quelque 20 minutes plus tard nous prenons possession de nos chambres ; elles sont disposées côté mer, du balcon, la vue sur le golfe est magnifique.

Ce soir nous finissons la journée dans un petit restaurant sur le port. Après le repas, la température étant clémente nous partons faire une promenade avant de regagner nos chambres.
Surprise, il y a peu de monde dans les rues, il faut dire qu’à la mi-septembre, la saison touristique s’achève.

Nuit calme, seul le clapotis de la mer se fait entendre.

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