Madrid 2

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Samedi 28 avril 2012

Madrid

Notre première visite madrilène est pour le Musée national du Prado. Avec une superficie de 45 000 m2, il est l’une des plus grandes pinacothèques du monde. Y sont exposées principalement des œuvres européennes (espagnoles, flamandes, françaises, italiennes et allemandes).
Les peintures de Diego VélasquezFrancisco Goya, et Jérôme Bosch sont les plus célèbres et les plus nombreuses. On y trouve aussi des tableaux du Greco, de Pierre Paul RubensRaphaëlTitienAntonio Moro, etc.
La visite reste un souvenir inoubliable tant pour l’amateur éclairé que pour le profane.

Un peu plus loin, place Orient, trône le Palacio real (Palais royal), qui fut la résidence des monarques durant plusieurs siècles. Nous y parvenons sous une petite pluie et comprenons tout de suite que notre visite devra être reportée : une file d’attente s’étire sur plusieurs centaines de mètres et au vu de sa très lente progression, il est évident qu’il nous faudrait beaucoup trop de temps avant d’accéder au guichet.

Sur la même place, on peut admirer l’un des plus prestigieux théâtres d’Espagne, le Teatro real (Théâtre royal), dont la construction fut ordonnée par la reine Isabelle II.
La pluie redoublant, décision est prise de se rabattre sur la cathédrale Santa María La Real de La Almudena, juste en face du Palais royal.

Ce bel édifice, de construction récente puisqu’il fut consacré par le pape Jean-Paul II le 15 juin 1993, est le siège épiscopal du diocèse de Madrid. S’y côtoient plusieurs styles : néoclassique à l’extérieur, néogothique à l’intérieur et néoroman dans la crypte. Cependant cent dix ans ont été nécessaires à sa construction. En 1999 y a été inauguré un grand orgue doté de 4 claviers et 70 jeux, réalisé par le facteur Gerhard Grenzing.
Pour terminer la matinée nous nous rendons au Musée national Reina Sofia, au bout de la rue Santa Isabel. Il y a là aussi une longue file d’attente. Nous apprenons avec plaisir que l’entrée est gratuite le samedi après-midi et décidons en conséquence d’y revenir à ce moment-là. Après une petite collation dans le quartier nous y revoilà donc et il est finalement beaucoup plus aisé d’y accéder que le matin.

Le musée est logé dans l’ancien hôpital Saint-Charles. Sur la façade, de chaque côté de l’entrée principale, deux ascenseurs aux cages transparentes donnent fière allure à l’édifice.

Consacré à l’art contemporain il réunit entre autres des œuvres de Salvador Dali, Miro et Picasso, notamment le célébrissime et impressionnant Guernica.

Nous poursuivons par la visite de la gare d’Atocha toute proche, la plus grande d’Espagne. Son architecture est un chef-d’œuvre de la fin du XIXe siècle. En 1992 un nouveau terminal y fut créé et la partie ancienne transformée en serre tropicale. De nombreux cafés et restaurants y ont trouvé place, ce qui rend le lieu fort agréable.

Cette gare est malheureusement devenue tristement célèbre suite aux attentats qui y furent perpétrés le 11 mars 2004 ; un mémorial rendant hommage aux victimes se dresse désormais face à son entrée principale.
Le soir venu, quoi de mieux qu’une longue flânerie sur les deux grandes artères de Madrid que sont la rue d’Alcalà et la Grand Via ? Deux avenues emblématiques de la capitale longées par  de magnifiques immeubles et monuments.
Non loin de là, la Puerta del Sol, place semi-circulaire où se trouve le « kilomètre zéro » du système radial des routes espagnoles. On y trouve la Maison Royale de Correos et la statue de l’Ours et de l’Arbousier, symboles de la ville de Madrid.

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