Aussois – Le monolithe – Barrière de l’Esseillon : la Redoute Marie-Thérèse – Barrière de l’Esseillon : le fort Victor-Emmanuel –
Barrière de l’Esseillon : le fort Charles-Félix – Barrière de l’Esseillon : le fort Charles-Albert – Barrière de l’Esseillon : le fort Marie-Christine
Photos : Jean–François Collins
La Redoute Marie-Thérèse est l’un des cinq forts qui composent la barrière de l’Esseillon.
Cet ensemble fortifié a été édifié par le royaume de Sardaigne au début du XIXe siècle, sur la route du col du Mont-Cenis.
Cette forteresse était un poste avancé, servant à protéger les soldats hors de la ligne de défense principale.
En dépit de sa construction géométrique primaire, la Redoute Marie-Thérèse est un ouvrage subtil, conçu pour fonctionner de façon quasiment autonome : elle est reliée au fort Victor-Emmanuel, que par le “pont du diable” d’un accès difficile, et par un élévateur enjambant les gorges de l’Arc. La garnison de la Redoute devait donc, en cas d’encerclement, se suffire à elle-même.
Le bâtiment est édifié en forme de fer à cheval. L’entrée nord, dont l’ouvrage est assuré par l’allongement du bras ouest du fer à cheval, est immédiatement placée sous les feux du fort Victor-Emmanuel.
Le passage à la Redoute s’opère par un pont fixe en bois suivi d’un pont-levis.
La bâtisse, qui s’enroule autour d’une cour étroite centrale, comprend trois étages, en fonction du concept architectural du marquis de Montalembert.
La Redoute Marie-Thérèse est ouverte au public de juin à septembre, lors des horaires d’ouverture du musée et toute l’année pour des groupes de plus de 10 personnes.
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