Toscane – Ombrie 5

Retour page accueil

Autre(s) page(s) en rapport avec ce sujet : Toscane – Ombrie (1) – (2) – (3) – (4) – (6) – (7) – (8) – (9)

APPRECIATIONS SUR LES PRINCIPAUX LIEUX INTERESSANTS
ET LES ETAPES DE NOTRE VOYAGE

(les villes étapes sont en caractères gras)

Lucques : notre première étape est à Lucques. Lucques, ville très attachante, chaleureuse et sympathique de par sa configuration, est à échelle humaine (comme toutes les villes de Toscane). On s’y sent bien et la visite mérite bien une demi-journée.

Une grande aire de service plate en bordure de l’avenue Gaetano-  Luporini, très facile à trouver (entre la sortie d’autoroute et les remparts), à moins de 500 m du centre historique.

Elle accueille plusieurs dizaines de véhicules (entrée payante). En arrivant en milieu d’après-midi elle affichait déjà complet ; juste en face, de l’autre côté de l’avenue, il est possible de stationner (gratuitement) pour la nuit, devant la grille d’une résidence (les cales peuvent être nécessaires selon l’emplacement) ; à 20 h tout est plein  et les retardataires, pour ne pas se retrouver trop isolés, se garent aux alentours, le long des trottoirs. Personne n’a été inquiété par la maréchaussée.

 Pistoia : petite ville également très sympathique, avec plusieurs points d’intérêts architectural, culturel et artistique. Mérite un arrêt d’une paire d’heures.

 Prato : par manque de temps, nous n’avons pas pu nous y arrêter. Dommage.

 Florence : je ne m’attarderai pas trop sur l’intérêt majeur que présente cette ville mythique ; n’importe quel guide le fera mieux que moi. A l’attention de ceux qui ne connaissent pas, je dirai simplement qu’ayant sillonné abondamment l’Europe dans tous les sens vingt-deux ans durant, je place Florence et sa région au premier rang ex aequo avec Prague, capitale de la Bohême, pour la finesse, la beauté, la sensibilité, le bonheur qui s’en dégagent. Ce sont en quelque sorte des villes qui relèvent d’un registre différent des autres.

 Revenons sur terre et faisons donc dans le pratique. Quatre jours et cinq nuits ont été  nécessaires pour se faire une idée à peu près complète de cette merveilleuse ville ; nos principales visites sont les suivantes (ça n’a d’ailleurs rien d’original) : Ponte Vecchio ; palazzo Vecchio, première résidence des Médicis ; place de la Signoria ; Galerie des Offices, où l’on ne se lasse d’admirer, parmi des milliers d’autres, les œuvres de GiottoFra AngelicoFra Bartolomeo, Michel-Ange, Léonard de VinciBotticelliRubensRembrandt, je m’arrête car la liste des chefs-d’œuvre serait vraiment trop longue ; palazzo Pitti, également résidence des Médicis, et son jardin de Boboli ; le célèbre Duomo, sa coupole, son baptistère et son campanile ; Santa Croce, qui recèle les tombeaux de Michel-AngeGaliléeMachiavelRossini, et une stèle à la gloire de Marconi, inventeur de la radio ; San Lorenzo et, derrière, la chapelle des Médicis ; le musée dans le cloître San Marco ; le musée de la Pierre Dure ; le vestibule de la Biblioteca Laurenziana où l’on découvre d’extraordinaires  incunables enluminés ; la piazza della Santissima Annunziata ; et encore d’autres endroits fort intéressants mais de moindre importance pour nous. Ouf, on n’est pas venus pour rien, et encore il ne faut pas avoir peur de trotter ! Mais tous ces lieux, monuments, églises et musées méritent un « cinq étoiles » !

Et naturellement il y a la ville, ses rues, ses placettes, ses petits restos, ses odeurs, son ambiance tranquille, où rien n’est stressant malgré la multitude, on s’y promène avec délices, on s’y arrête pour déguster un cornet de glace, ou à une terrasse pour un petit casse-croûte sans chichis et pas trop cher. Il est important de prendre son temps et donc de le prévoir.
Un bon conseil à propos de la visite de la Galerie des Offices : des centaines de personnes font la queue en permanence pour y entrer car celles-ci sont distillés de façon à ce qu’il n’y ai jamais trop de monde dans les salles pour en rendre la visite plus agréable ; aussi, devant la billetterie un employé annonce à la foule la durée d’attente. En ce qui nous concerne, elle était de 5 heures ! On s’est alors adressés à un autre guichet pour acheter des places valables pour le lendemain ; l’horaire pour se présenter est imposé mais l’entrée est quasiment immédiate. Prévoir cet aléa dans votre programme serait sans aucun doute une mesure avisée.

 Notre première intention, pour ce voyage, était de nous poser dans un camping chaque fois que nous devrions passer plusieurs jours et plusieurs nuits quelque part. C’est précisément le cas ici. J’ouvre une petite parenthèse à l’attention de ceux qui pensent pouvoir échapper à ce régime collectif ; qu’ils ne se fassent pas d’illusions, il est absolument impossible d’entrer dans le centre historique avec un véhicule ; dans les secteurs plus éloignés où cela est autorisé c’est le stationnement qui ne l’est pas, et là où le stationnement est autorisé il n’y a jamais de place ! J’enfonce même le clou jusqu’à préconiser une réservation dans un camping assez longtemps à l’avance si vous y envisagez un séjour estival, que ce soit à Florence, à Sienne ou ailleurs en Toscane.

 J’avais donc jeté mon dévolu sur le camping de Fiesole, à quelques kilomètres au nord de Florence, perché sur une colline d’où l’on jouit d’un panorama extraordinaire sur la ville, encore magnifié par la lumière du soir ; il est très calme, à l’écart de la petite ville très touristique, et très agréable. Mais il est difficile d’accès car les rues et le chemin à parcourir pour y accéder sont vraiment très étroits, or la circulation y est à double sens, et, pour couronner le tout, en très forte pente (14 et même 16 %) ! Montée d’adrénaline assurée !
Il a un autre inconvénient, et pas des moindres : il est très cher. Pour le véhicule et deux personnes on nous demandait 36,5 € par jour ! Du coup on est repartis…
Mon épouse faisant le navigateur en se servant d’un plan de Florence, nous voilà en route pour un autre camping, le « Michelangelo », situé lui aussi sur un promontoire au-dessus de la ville mais à l’opposé extrême. Pas trop difficile à trouver, sur l’avenue du même nom.
Le Routard le donne comme un bon plan à condition de ne pas s’installer trop près de l’avenue et du bar, à cause du bruit nocturne. Mais à notre arrivée il est complet. En insistant un peu (la nuit commence à tomber) on nous trouve une place un peu en pente dans le secteur des tentes à louer mais qui ne le sont pas ; derrière la haie de gauche, les grandes poubelles, derrière celle du fond, le bar ! Et à cet endroit impossible de se connecter au secteur. On n’a plus trop le choix, on accepte ; on nous promet alors 20 % de réduction pour ce soir et une meilleure place demain matin. Cette promesse fut tenue.

Une fois bien installés dans un endroit adéquat, rien à redire, l’accueil est même plutôt sympathique. Il nous en coûtera 31 € par nuit, électricité, vidange et remplissage compris.
En prime, un fascicule est délivré qui annonce une réduc de 10 % valable pour notre prochain séjour. Un peu une offre de Gascon, tout de même !

  Les deux campings cités sont bien desservis par le réseau des autobus urbains ; pour le « Michelangelo » on a même le choix entre le « 12 » et le « 13 ». Petit inconvénient : ils ne passent que chaque demi-heure environ et il nous est arrivé de faire un petit sprint pour ne pas le rater. Heureusement les conducteurs se montrent compréhensifs et attendent s’ils vous voient arriver.
Quant aux titres de transport, ils sont délivrés par les campings (1 €) le voyage par personne jusqu’en ville.

Suite

Nous utilisons les cookies sur notre site web. Vous avez la possibilité d’autoriser l’utilisation des cookies en cliquant sur le bouton « Accepter » ou de continuer votre visite.