Toscane – Ombrie 3

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APPRECIATION SUR LES LIEUX VISITES
(Informations tout à fait subjectives)

– Méritent le voyage : Lucques, Florence, la villa médicéenne « La Petraia » à Castello, la route du Chianti, Sienne, Cortona, San Gimignano, Pise (pour ses chefs-d’œuvre – voir aussi « à éviter ») ;

– Méritent un détour : Pistoia, Montefioralle, la fattoria de « Felsina » à proximité de Castelnuovo Berardenga, Arezzo, le lac Trasimeno, Montepulciano ;

– Méritent un arrêt : Asciano, Città del Pieve, Chiusi, Pienza, abbaye Sant’Antimo ;

– A éviter absolument : Chianciano Terme (très chichiteux, réservé à ceux qui mangent avec le petit doigt en l’air), Montalcino (accueil plus que déplorable, honteux), Pérouse, Assise (ces deux villes à cause de leur inaccessibilité et d’une ambiance qui rappelle Lourdes…), abbaye San Galgano (circulez y a rien à voir), Pise (pour son insupportable et étouffant côté animation d’hypermarché  – voir « mérite le voyage »).  

LA VIE

 Accueil : toutes les personnes à qui nous avons eu affaire en Toscane se sont montrées aimables, avenantes et même serviables (en ville, dans les restaurants, les commerces, même dans les endroits les plus touristiques, les campings, les propriétés privées, les stations-service, les entrées de monuments ou musées…) ; un bémol toutefois concernant un chauffeur d’autocar qui s’est délibérément montré belliqueux envers nous alors que nous ne lui demandions rien (voir anecdote plus bas).

 La passeggiata (promenade), véritable phénomène culturel, consiste à sortir dans la rue sans autre but que d’y déambuler à pied, lentement, entre amis ou en famille ; cela se passe en fin d’après-midi, après le travail, quand la grosse chaleur est un peu tombée ; le but est de se détendre mais aussi d’y être vu et salué par les connaissances que l’on y croise, voilà  pourquoi pour l’occasion on s’habille « du dimanche » et que la plupart des femmes et des jeunes filles ont pris le plus grand soin à se mettre en beauté et à se pomponner. Et ne soyez pas étonné si vous croisez deux jeunes filles se promenant en se tenant par la main ou deux messieurs se donnant le bras, c’est comme ça ! Ambiance paisible et conviviale à souhait, un peu de sérénité ne fait pas de mal. Moment bien agréable, idéal pour s’attabler et boire l’apéro en observant le cœur léger ce spectacle gratuit, tous les jours et partout.

 La sieste : encore un phénomène devenu une institution. Après la fermeture des boutiques de la mi-journée, vers 13 h ou 14 h, inutile de chercher à faire des emplettes ou l’animation dans les rues : tout est mort, tout est désert jusqu’à 16 h 30 à 17 h ; il fait trop chaud, c’est l’heure de la sieste, donc tout s’arrête. Voilà des gens qui savent vivre ! Rassurez-vous, on peut largement se rattraper après.

 La rue : on ne s’en est pas aperçu tout de suite et pourtant c’est important pour la qualité de vie : les tags sont pratiquement inexistants. (à quelques exceptions près, notamment sur les autorails). Dans toutes les villes, bourgs et villages visités les places appartiennent au peuple, ne sont encombrés de rien, et surtout pas de parkings ; tout au plus y trône une belle statue ou une fontaine dont le gazouillis vous met le cœur en fête tout en apportant une touche de fraîcheur.

Civilité : belle surprise aussi dans les transports en public : les jeunes (pas tous quand même) cèdent facilement et spontanément leur place assise aux dames et aux personnes âgées. Question d’éducation sans doute.

Prix (2006) :
– Le carburant est un peu plus onéreux qu’en France mais on se fait servir.
– Les fruits et légumes sont beaucoup plus chers, même dans les supermarchés ; il n’est pas rare de trouver des pommes à 5 € le kilo, quant aux fraises (on était en pleine saison), on ne les touchait pas à moins de 6 à 7 €. On a payé une pomme Golden 55 centimes ! Le reste de l’alimentaire est nettement plus raisonnable.
– En terrasse dans un resto tout simple (attention aux diverses dénominations concernant les restaurants, qui correspondent, en principe, à des degrés différents de prestations et de qualité des repas), on s’en sort très très bien avec 7,5 à 8 € pour une belle pizza ou pour un plat de pâtes succulent. Un petit chianti en carafe ne revient qu’à quelques dizaines de centimes, la bière à la pression est un peu plus chère. D’une façon générale on peut s’offrir de temps en temps un repas hors du camping-car sans se ruiner.
– Les campings sont très chers partout, hors de prix à Florence, mais là il n’y vraiment aucun moyen d’y échapper. Ceci explique cela.
– Certaines aires ou simples parkings réservés aux camping-cars peuvent être  payants, parfois même très cher mais, compte tenu de la nature découpée de la géographie, même les plus récalcitrants devront s’en accommoder.
– Les billets d’entrées pour les visites sont d’un prix raisonnable d’une façon générale, pour certains un peu plus onéreux à Florence, mais ce qui finit par revenir cher est leur multiplicité ; il y a tant à voir en Toscane !
– Un cornet de glace fabrication maison nous a coûté 6 € à deux pas du dôme de Florence (c’était au début de notre voyage et on s’est fait rouler) ; mais les prix normaux, toujours fabrication maison, selon les lieux, varient entre 1,3 et 2,5 €.

GASTRONOMIE

– N’hésitez pas à goûter aux multiples et incroyables recettes de pâtes fraîches, vous aurez envie ensuite de n’en déguster que le dimanche et d’en faire régaler vos amis !).
– Une pléiade de pizzas sont proposées sur les cartes, toutes aussi savoureuses les unes que les autres, profitez-en !
– Les glaces « maison » sont un vrai délice ; sans en abuser pour ne pas prendre trop de kilos, il serait vraiment dommage de ne pas s’en offrir une régulièrement. Mais attention aux écarts de prix.
– Les vins d’apéritif : du « strong » qui vous tord les boyaux au vin doux, léger et délicieusement parfumé, avec leur tranche d’orange, toute une palette s’offre au chaland dans les bars à vin (avec terrasse) dont les fauteuils vous tendent les bras. Désolé pour les amateurs, il n’y a pas de pastis ; mais n’est-il pas préférable de profiter des spécialités locales ?
– Mille et une recettes savoureuses dont je serais bien incapable de donner le détail sont également proposées dans presque tous les restos, même les plus modestes (qui sont bien souvent les plus fameux) ; il faut un peu éplucher les cartes et ne pas hésiter à poser des questions, même si, pour se faire comprendre, ce doit être avec les bras ; pas de problème, les Italiens pratiquent le genre depuis longtemps, on dit même qu’un Italien amputé d’une main deviendrait bègue ! Alors pas d’hésitation. Ça dépayse, ça sent bon le terroir, un excellent  moment pour les papilles !

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