La Provence 2

Retour page accueil

Autre(s) page(s) en rapport avec ce sujet : La Provence (1)(3)(4) (5)(6)(7)

Vendredi 12 octobre

Montpellier – Gordes

Nous traversons à présent le village de Malaucène, gardien du massif le plus élevé de la région avec ses 1.912 mètres d’altitude et les 21 km de corde à nœuds à gravir pour accéder à son sommet. Vous l’aviez deviné sans doute, il s’agit du mont Ventoux.

Une brève halte à mi-parcours permet d’admirer le paysage qui, déjà s’annonce grandiose, mais surtout pour attendre nos amis Schandeler qui, à bord de leur Dinky Toy, se sont arrêtés un peu plus bas pour tenter de dégotter

quelques champignons dans les sous-bois pendant qu’il en est encore temps.

Car au fur et à mesure de l’ascension la nature s’étiole puis devient désertique, seuls quelques rares arbustes bas, coriaces, parviennent à résister ; d’où le surnom de « mont Chauve » dont on a affublé le Ventoux.

Du sommet la vue circulaire et la table d’orientation permettent une bonne compréhension de la configuration géographique de toute la région, et même au-delà.
Descente en direction de Sault ; Bernard en profite pour tirer quelques photos de la forêt qui s’est parée de magnifiques couleurs automnales.

En fin d’après-midi nous surplombons l’abbaye de Sénanque, blottie au creux d’un vallon. La route qui y descend serpente en pente raide et en redan sur le flanc d’une paroi abrupte et dépouillée. C’est assez impressionnant. Une fois en bas, nous nous apercevons que cette voie, dans le sens de la montée, est interdite aux véhicules dépassant une tonne et demi, pourtant nous n’avons remarqué aucune indication semblable en descendant ! Bizarre !

Le parking est bien tentant pour passer la nuit, mais l’interdiction en est clairement signifiée. Une communauté de moines cisterciens habite toujours ces magnifiques bâtiments. Par malchance les portes sont déjà fermées aux visiteurs. On ne peut donc pas découvrir le cloître, l’église abbatiale, la salle du chapitre, le chauffoir, qui en sont les éléments les plus intéressants. Il y a aussi une très riche bibliothèque où l’amateur souhaitant parfaire son érudition religieuse doit pouvoir trouver son bonheur. Hélas ! tout est barricadé.

Le jour commence à décliner. Aujourd’hui l’étape de nuit sera Gordes, toute proche à vol d’oiseau ; mais la configuration routière contraint à parcourir sept kilomètres pour s’y rendre. Un vaste parking de terre battue près de l’école autorise le stationnement aux camping-cars.

Nous serons les seuls jusqu’au moment où un confrère inconnu viendra prendre place un peu plus loin. Quelques arbres dont l’ombre doit se révéler bien agréable en haute saison, le calme absolu, le village à une encablure… c’est parfait. Toutefois le stationnement, en été seulement, est facturé 5 € par jour.

Suite

 

 

Nous utilisons les cookies sur notre site web. Vous avez la possibilité d’autoriser l’utilisation des cookies en cliquant sur le bouton « Accepter » ou de continuer votre visite.