Allemagne 3

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Dimanche 1 août

Berchtesgaden – Munich  174 km
 

 

À 7 h 15 nous sommes réveillés par le départ d’un camping-car stationnant à quelques mètres du nôtre. Bon, en ce dimanche, on se lèvera un peu plus tôt que d’habitude ! 
À 9 heures tout le monde est prêt, contact, mise en route et direction le « Nid d’Aigle ».
Au début la route est facile, une pente régulière, mais 3 kilomètres plus loin le décor change, la pente passe à 24 %. Heureusement que les moteurs ont eu le temps de chauffer.
À 9 h 45 le terminal est atteint c’est-à-dire le parking Obersalzberg.
Grand choix des places pour garer nos C.C, apparemment les visiteurs ne sont pas matinaux en ce dimanche.

En Allemagne tous les parkings sont payants, donc nous allons grossir la tirelire et retirer ticket que nous apposons derrière le pare-brise. Après avoir acheté les billets pour le « Nid d’Aigle » nous embarquons dans la navette obligatoire qui doit nous y conduire.
L’autobus, un Mercedes-Benz de 240 ch attaque la montée de 6,4 km de long et de 700 mètres de ce dénivelé. Pas moins de 5 tunnels et un virage (le Scharitzkehl) à 180 degrés qui permet en un seul tournant de s’élever sur le même flanc raide du Kehlstein.
Au fur et à mesure on découvre des panoramas sur la forêt, les prés, les pâturages et des abîmes rocheux.
Nous passons le point de croisement spécialement aménagé qui permet aux bus de circuler dans les deux sens sur cette route de 4 mètres seulement de large.
Quelques instants plus tard, c’est le parking du Kehlstein. Breuuuu… La température est beaucoup plus fraîche.
Nous franchissons deux grandes portes de bronze qui ferment un tunnel de 124 mètres de long qu’il faut parcourir jusqu’au hall de l’ascenseur qui nous hissera sur une hauteur de 124 m également jusqu’au nid d’aigle.
Lorsque les portes s’ouvrent on est frappé par la cage, tout en laiton, du grand luxe.
Notre visite se termine vers 12 h 30, la navette nous redescend.
À 13 h, repas au C.C. et l’après-midi visite du centre de documentation sur l’histoire de l’Obersalzberg  et les horreurs de la dictature nazie.
Vers 17 heures nous quittons ces lieux de triste mémoire en direction de Munich.
Pour gagner du temps nous prenons l’autoroute gratuite, au passage nous essuyons un orage.
Vers 20 heures et grâce au guidage de Danielle, nous sommes au camping « München-Tharlkirchen » , notre choix s’est porté sur ce grand camping arboré, situé près de l’Isar et proche du zoo. Il est desservi par une ligne de bus qui vous emmène jusqu’à la station de l’U-Bahn (métro).
Après avoir effectué les vidanges et le plein d’eau, nous nous installons en vue de prendre une bonne nuit de repos.

 Lundi 2 août

Munich  

 Ce matin, après une bonne nuit nous partons conquérir Munich, capitale de la Bavière. Voyage en métro, mais nous nous sommes préalablement munis au camping d’une carte journalière Patner  valable pour 5 personnes pouvant être utilisée jusqu’au matin suivant
6 heures.
L’ambiance du métro munichois est calme, les stations propres, sans tags, et les sièges en bon état.
A la station Marienplatz nous faisons surface et prenons le tramway vers le Deutsches Museum.
Le Deutsches Museum est l’un des musées les plus importants d’Europe, c’est le temple des sciences et de la technique, de leurs origines à nos jours.
Ce sont plus de 55 expositions réparties dans 300 salles sur 47 000 m2.
Rien n’est oublié, de la chimie et de l’automobile, en passant par les instruments de musiques, des locomotives aux modèles réduits, sans oublier l’aéronautique, l’optique, les installations électriques très haute tension, la radiophonie, la photographie…etc.
Et si le cœur vous en dit vous pouvez assister gratuitement à des démonstrations.
Nous en ressortons, lessivés, vers les 17 heures pour rejoindre à pied la Marienplatz, le centre de la vieille ville ; sur la place trône la colonne de la vierge, patronne de la Bavière, c’est aussi le Neues Rathaus, avec sa façade sculptée, son beffroi de 85 mètres, son carillon dont les petits personnages s’animent à 11 heures, midi et 17 heures.
Ensuite visite de l’église Frauenkirche et balade sur la Kaufinger strasse.
Vers 20 heures nous prenons notre repas attablé à la terrasse d’un restaurant à deux pas de la Marienplatz en profitant de l’animation sympathique de ce merveilleux quartier.
Vers 22 h 30 un bus nous ramène vers le camping, enfin c’est que nous croyons.
Car nous nous sommes trompés et nous voilà déposés à 2 km du camping, il n’y a « ka », mais il faut y aller !

 Mardi 3 août

Munich  

 Le programme de la journée est Neue Pinakothek, plus la Residenz, après avoir bien vérifié l’itinéraire à prendre en bus et en métro.
A la station de métro nous rencontrons un couple de Français qui se rend aussi au musée de peinture et qui connaît le trajet, au moins pas de risques d’erreurs de parcours à craindre ! Devant les portes de la Neue Pinakothek, nous nous apercevons qu’elles sont fermées.
Eh oui, le jour de fermeture est le mardi, cela nous apprendra à lire les guides !
Comme Alte Pinakothek est à deux pas, nous traversons l’esplanade et ouf, c’est ouvert, nous allons modifier le programme.
Ce musée comprend l’une des plus importantes collections de peinture classique du monde ; on y trouve des,Raphaël, Véronèse, Botticelli, Rembrandt, Rubens, Boucher, Poussin, sans compter avec les Greco, Murillo, Vélasquez, Fragonard et la Vierge à l’Enfant de Léonard de Vinci. Il est près de 14 heures lorsque nous en sortons, le ventre creux.
Reprenant le tram, nous descendons à la Karlsplatz, et filons en direction de la Marienplatz ; quelques instants plus tard, nous retrouvons le restaurant d’hier soir, les fauteuils nous tendent leurs bras, c’est sans refus que nous tombons dedans !
15 h 15, la Marienplatz : un attroupement attire notre attention, c’est une danseuse de flamenco, peu banal de venir à Munich pour voir du flamenco ! 
Plan en main nous nous dirigeons vers la Residenz.
Vaste palais des seigneurs de Bavière où chaque occupant apporta sa touche en fonction de l’architecture du moment et de ses goûts.
Ensuite le Residenzmuseum, situé juste à droite de la Residenz.
Ici deux circuits imposés, un le matin et un autre l’après-midi, donc pas le choix, ce sera la porcelaine, l’argenterie, vraiment très belle, et le Schatzkammer (trésor), des pièces exceptionnelles, de l’orfèvrerie, de la joaillerie réuni par la famille Wittelsbach depuis le XVIe siècle.
Sortants encore tout émerveillés, nous prenons quelque repos sur un banc qui trône dans la cour de la Residenz ; là nous faisons la connaissance d’une étudiante française venue de Bordeaux et qui, seule, visite Munich, toute contente de retrouver des compatriotes.
Apprenant que nous nous rendons sur-le-champ à l’olympiapark, situé au nord de la ville, elle nous demande timidement la permission de se joindre à nous. Nous acceptons bien volontiers.
Comme on maîtrise désormais les transports en commun, nous ne nous en privons pas, d’autant que ce n’est pas à côté ! 15 minutes suffisent pour s’y rendre.
En sortant de la station, le premier regard est pour la tour de télévision, haute de 290 mètres. Nous voilà dans l’Olympiapark, parc immense construit pour les Jeux olympiques de 1972 avec son stade, sa patinoire, son complexe nautique, son imposant hall ; tout est recouvert d’une vaste toile synthétique supportée par des mats et des haubans ! Pour compléter le tout de grands espaces verts avec des lacs.
Nous voici dans les entrailles de la tour de télévision, l’ascenseur nous conduit 172 mètres plus haut en quelques secondes ; accès sur la plate-forme, la ville s’étale à nos pieds, prolongée au loin, par un superbe panorama sur les Alpes.
Il se fait tard, il est temps de rentrer au camping. Auparavant nous raccompagnons la jeune fille ; le bus qui nous ramène nous laisse à 100 mètres de l’entrée du camping. Ouf, ce soir pas d’erreur, nos pieds sont épargnés !

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