Allemagne 2

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Mercredi 28 juillet

Tettnang – Buching  154 km 

Cette route qui nous nous mène tout droit vers Hohenschwangau, ville implantée à environ trois kilomètres de Füssen, nous permet de découvrir la Bavière dans son cadre somptueux, avec en toile de fond les premiers reliefs des Alpes, nous sommes émerveillés par le paysage. Profitant des parkings au bord de la route, nous nous arrêtons plusieurs fois pour admirer ces lieux magnifiques.
Vers 11 h 30 nous arrêtons nos C.C. sur le parking d’Hohenschwangau, d’où on aperçoit le château de Neuschwanstein.
Décision est prise d’aller acheter les billets pour la visite des châteaux à la billetterie centrale, où ils sont exclusivement délivrés.
Nous y trouvons toute l’information au sujet des visites de Hohenschwangau et de Neuschwanstein. Le billet indique notre numéro d’entrée ainsi que l’heure ; attention, aucun retard n’est accepté !
Nous voilà avec les billets en poche ; l’heure de la visite du premier château où Louis II de Bavière passa son enfance, est fixée à 13 h 20 ; pas question devant le peu de temps qui nous reste de retourner au C.C, pour se ravitailler en nourriture, reste à nous rabattre sur les vendeurs de saucisses grillées qui ont leurs étals à proximité de la billetterie.
Ainsi après avoir avalé une paire de saucisses chaudes avec pain et moutarde, le tout dilué à l’aide d’une bière, nous attaquons la montée de 10 minutes vers le Hohenschwangau.
Visite obligatoirement accompagnée d’un guide parlant français et doublée d’un audiophone. Les photos sont interdites à l’intérieur du château, mais autorisées depuis les fenêtres vers l’extérieur.
Ce château, construit en 1832, de par son architecture et sa couleur, fait penser à une construction en carton-pâte, mais l’intérieur recèle de belles salles et diverses chambres. Trente-cinq minutes plus tard, nous sommes dehors ; descente au centre du village, flânerie en attendant la navette qui doit nous emmener à Neuschwanstein  (durée du trajet 20 minutes).
La navette arrive, comme toujours certains vous bousculent pour passer en premier ; une fois à l’intérieur on est un peu serrés et il faut se tenir aux barres d’appui, car la route monte et tourne dur, enfin on arrive sur une petite place qui sert d’aire de retournement aux cars ; nous sommes à 200 mètres de l’entrée du château.
Étant en avance nous en profitons pour suivre le chemin qui mène au pont Marienbrücke d’où l’on a une belle vue d’ensemble sur le Neuschwanstein.
Après avoir pénétré dans la cour du château à 15 h 55 précise nous effectuons notre seconde visite du jour.
Ce château dont les travaux débutèrent en 1868, construit sur un éperon rocheux, domine des lacs et une vallée superbe. Louis II n’en vit pas la fin et n’y résida jamais. Mais par son style de construction, dans cet environnement merveilleux, il nous rappelle le décor de la Belle au Bois dormant.
La visite dure environ 35 minutes et comme pour Hohenschwangau elle ne peut être effectuée qu’avec un guide, avec possibilité d’utiliser un audiophone.
Vers 17 h 30 nous retrouvons nos véhicules, nous nous acquittons de la redevance de stationnement aux caisses automatiques et nous quittons Hohenschwangau par la B 17 en direction de Buching distant d’une  quinzaine de kilomètres, où nous passons la nuit garés entre un champ et une aire de sport.
Le soir venu, une fois le soleil couché, nous pouvons admirer de ce coin tranquille l’illumination du château du Hohenschwangau.

 Jeudi 29 juillet

Buching – Garmisch-Grainau  123 km  

La météo est toujours au beau fixe ; vers 9 h 30 nous levons l’ancre, mais quelques kilomètres plus loin nous voilà déviés pour cause de travaux.
Nous empruntons une petite route serpentant dans la campagne bavaroise bien verte, traversons des villages typiques, avec leurs mâts de cocagne décorés de nombreux blasons, avec des maisons dans le pur style de la région, toutes fleuries ! Un vrai régal pour les yeux ! Sans ces travaux nous aurions manqué sûrement quelques panoramas superbes.
Retour sur la route principale, presque à regret. Nous passons à Steingaden où est érigée l’abbatiale des Prémontrés, puis obliquant sur la droite, nous nous rendons à Wies, pour y découvrir une des plus belles églises de Bavière.
Elle se trouve à 25 km au nord-ouest d’Oberammergau et a 9 km à l’est de Steingaden.
Du parking (payant) et en remontant la rue on découvre le bâtiment avec son aspect quelque peu austère, mais une fois à l’intérieur, c’est l’émerveillement de par son luxe, ce style rococo bavarois vous laisse ébloui, la coupole avec ses peintures extraordinaires, la luminosité du chœur, autels recouverts d’or, tout y est pour vous éblouir ! 
En plus, ce jour-là, moments inoubliables, nous assistons aux répétitions d’une chorale de la meilleure tenue.
Nous quittons ce site vers 12 heures  pour nous rendre au troisième château de Louis II, où il y vécut durant huit ans, c’est-à-dire Linderhof.
Par précautions, une fois parqués, nous allons prendre les billets d’entrée avant de manger.
13 h 25 c’est l’heure de notre visite, ce château reflète l’idéal de Louis II : Versailles et son Roi Soleil, monument le moins imposant, mais sûrement le plus charmant.
Dans le parc, la grotte de Vénus, artificielle, rendant hommage à l’opéra de Wagner : Tannhäuser ; avec son lac, sa cascade, sa barque en forme de coquillage.
Lors des représentations, chauffage en permanence et entièrement éclairé.
La démesure complète pour distraire le roi !
Nous découvrons aussi le kiosque mauresque, une mini-mosquée que Louis II acheta à l’exposition universelle de Paris en 1867.
Quittant la demeure de Louis II, nous nous dirigeons vers Garmisch-Partenkirchen à une trentaine de kilomètres.
Comme il n’est pas trop tard, nous allons faire un tour au lac d’Eibsee, qui est aussi la base de départ pour le Zugspitze, sommet des alpes bavaroises qui culmine à 2962 mètres côté allemand. Munis de tous les renseignements nécessaires pour la montée à ce sommet, nous allons directement au camping situé à la sortie de Garmisch-Grainau.

 Vendredi 30 juillet

Garmisch-Grainau – Fall  54 km  

 Réveil vers 8 heures après une nuit où la température est descendue à 14°, le camping-car est revêtu d’une couche de rosée.
À 9 heures les vidanges sont effectuées ainsi que le plein d’eau ; la météo annonce un ciel ensoleillé avec quelques nuages épars.
Nous voilà partis en direction de la station du téléphérique d’Eibsee.
Achat des billets et nous embarquons dans la benne.
10 minutes de montée pour atteindre le sommet de la Zugspitze, 10 minutes d’un travelling où se dévoile au fil de cette ascension un magnifique paysage. Il faut dire qu’à cette heure relativement matinale les gens ne se bousculent pas à l’embarquement !  Ce qui nous laisse toute latitude pour admirer le panorama.
La gare du sommet est atteinte tout en douceur, en débarquant de la benne nous sommes surpris par la température, un affichage indique 3 degrés nous enfilons rapidement nos parkas avant de sortir sur la plate-forme ; une grande terrasse avec quelques boutiques, un restaurant et le premier refuge qui avait été installé à l’autre bout, après avoir franchi une passerelle, une autre terrasse, autrichienne celle-là, toujours un paysage magnifique, caché par moments par les nuages qui nous enveloppent.
Décidément le temps est plus que frais, quelques bourrasques de vent pluvieuses nous incitent à nous mettre à l’abri de sieur Éole.
Revenant sur la première terrasse orientée sud, nous avons le plaisir de découvrir un homme revêtu de ses habits tyroliens en train de jouer de la corne, une longue corne de plusieurs mètres qui prend appui sur le sol, les chocards à bec jaune, nullement effarouchés virevoltent autour des touristes et attendent que quelqu’un veuille bien leur donner quelque pitance.

Vers midi nous entamons la descente pour rejoindre les véhicules et prendre notre repas.
Au passage j’ai tout loisir d’admirer le petit train bleu à crémaillère qui achemine les voyageurs de la Zugspitze sur les pentes jusque sur le piémont.
L’après-midi nous nous rendons au stade olympique qui accueillit les Jeux d’hiver en 1936 à Partenkirchen avec son impressionnant tremplin.
Une petite route de montagne que nous parcourons à pied nous conduit en 20 minutes à l’entrée de la gorge de Partnach.
Gorge au-dessus de laquelle les parois resserrées s’élèvent à 80 mètres sur une longueur de 700 mètres ; décor grandiose, accessible même l’hiver grâce à des galeries taillées dans le rocher et des passerelles.
17 h 30 retour au camping-car, fermeture de la bouteille de gaz, changement d’énergie au niveau du réfrigérateur, et nous prenons la route 307 qui longe l’Isar.
Cette route a la particularité d’être à péage jusqu’à Vorderriss, car elle traverse un site protégé, bien sûr, les quelques coins de stationnement sont interdits aux camping-cars de 22 heures à
8 heures, mais à quelques encablures de Vorderriss, nous apercevons un emplacement en contrebas de la route, le long de l’Isar avec deux camping-cars installés.
Comme cet endroit est assez vaste, nous nous y arrêtons.
Mais ces camping-caristes nous indiquent que là aussi le stationnement est interdit la nuit, car malgré l’absence de panneaux cette zone est protégée, d’ailleurs eux même vont devoir quitter les lieux. Toutefois c’est bien gentiment qu’ils nous indiquent une aire de service pour camping-cars avec parking gratuit situé à quelque 10 km.
Un quart d’heure plus tard, nous découvrons ce lieu magique située à Fall, tout près du lac de Sylvensteinsee, splendide, calme, au milieu de la forêt. Ce soir-là au repas nous nous régalons d’une poêlée de girolles achetées le matin même par Danielle.

 Samedi 31 juillet

Fall – Berchtesgaden  185 km  

Ce matin il est difficile de voir le temps qu’il fait depuis le dessous de la couverture des arbres, mais il ne pleut pas !
Mise en route des moteurs comme pratiquement tous les jours vers 9 h 15, départ en suivant la route 307 avec une petite incursion de quelques kilomètres en Autriche, un message sur les téléphones mobiles nous le confirme.
Vingt-quatre kilomètres plus loin Bad Wiessee, nous accueille-en Allemagne, station touristique au bord du lac Tergernsee. Au vu des voitures que l’on croise, le camping du coin n’est sûrement pas conseillé pour un porte-monnaie de routard.
Passage à Schliersee avec son lac du même nom ; ensuite visite de Ruhpolding et son église.
Le soir nous arrivons dans les environs de Berchtesgaden, mais pas facile de trouver un coin tranquille pour passer la nuit, nous finissons sur un parking à poids lourds derrière la gare où sont garés, au milieu d’une foule d’autres deux camping-cars français.
Et bien sûr lorsqu’un équipage de compatriotes arrive, on fait quoi ? On va les saluer.
Pas plus tôt avoir mis pied à terre, nos deux équipages sont là au complet, les messieurs et les dames ! On se raconte nos périples, d’où l’on vient, les bons coins à voir, hé oui c’est ça le français à l’étranger !
Vers 21 h15 nous passons à table après avoir souhaité une bonne continuation à nos compatriotes du sud de la France.

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